C’est un duel au sommet très attendu. Les Castors survolent la division 1 depuis plusieurs années en championnat. Les Namuroises sont peut-être les seules qui peuvent déjouer les plans brainois.
Au match aller, Braine s’était imposé de neuf unités (75-66). « Braine a progressé depuis lors et a surtout engrangé le rythme de l’Euroleague. Cependant, à la maison, on peut faire quelque chose », explique Philip Mestdagh, le coach namurois et de l’équipe nationale féminine.
Pour l’instant, les Castors n’ont subi qu’une seule défaite cette saison en championnat. C’était lors de leur déplacement au Kangoeroes (74-71). « Braine, c’est un très gros collectif. Les joueuses se battent les unes pour les autres. J’ai regardé le match d’Euroleague à Bourges, Braine évolue à un très haut niveau », poursuit Mestdagh.
Néanmoins, Namur compte bien saisir sa chance. « C’est peut-être l’année ou jamais, vu notre effectif. Je pense qu’on a le noyau pour rivaliser avec les Brainoises, surtout depuis l’arrivée de notre Croate Klaudia Perisa. Je ne pense pas que Braine sera fatigué de son match de mercredi. Dommage que ce n’était pas un déplacement en Russie plutôt qu’en France, là ça aurait pu jouer en notre faveur », sourit l’entraîneur namurois.
L’envie sera la clé du match. « Si mes joueuses se donnent à fond pendant 40 minutes, il y a moyen de créer l’exploit. Je ne dis pas qu’on va gagner. Le plus important pour moi sera de produire une belle prestation avant la trêve internationale. Je veux que mes joueuses soient toutes à leur meilleur niveau. Il faudra au moins ça pour affronter les dix joueuses professionnelles brainoises », conclut Mestdagh.
Maxime Denison
Source : La Dernière Heure/Les Sports