Une tempête tchèque avant le répit?

Un autre gros défi attend les Castors ce soir en EuroLigue face à Prague. ©MOISSE

À Liège, les Castors viseront un résultat positif face à Prague.

Avant de profiter de deux grosses semaines de repos (ou de labeur si elles sont présélectionnées par leur équipe nationale comme Anderson, Carpréaux, Eldebrink, Grzesinski, Linskens et Mestdagh), les Castors Braine disputent ces prochains jours deux matches à géométrie fort variables.

Entre l’USK Prague ce mardi, vainqueur 2014-15 de l’EuroLigue, récent gagnant de la Supercoupe d’Europe (organisée par Braine en octobre dernier) et Kangoeroes Willebroek ce samedi, les Castors évolueront simplement sur deux planètes différentes.

Tablant sur un événement de propagande pour le basket-ball féminin, les Brabançonnes investissent donc le Country Hall liégeois le temps d’une rencontre de prestige. Sans Iagupova, les filles de Jurgen Van Meerbeeck ont serré les coudes en Russie la semaine passée et ont failli ceindre leur front des lauriers de la renommée. Avec leur nouvelle américaine Hodges-Lewis (apparue logiquement en manque de rythme dimanche à Waregem), elles sont à nouveau opposées à un ténor européen.

« Notre chance cette saison, c’est de pouvoir compter sur un groupe intelligent et des filles qui savent s’adapter en fonction des circonstances », déclarait Jacques Platieau.

Comme les Brainoises, les Praguoises sont nanties de deux succès et d’autant de défaites mais la comparaison s’arrête là. L’équipe coachée par l’expérimentée Slovaque Hejkova (5 EuroLigues à son actif) vient de récupérer la Serbe Petrovic qui a fêté ses retrouvailles avec un double-double (16 points, 12 rebonds) face à Cracovie la semaine dernière (64-40). Via notamment la puissante Vaughn (USA), Prague est l’équipe qui prend le plus de rebonds dans cette Coupe d’Europe. Les supporters des Castors se rappelleront aussi de Elhotova, auteur de 32 points face à Braine lors ce Final Four d’octobre. Les deux Espagnoles Palau (10 pts, 4 rebonds et 6 assists de moyenne) et Xargay accentuent la griffe collective de l’ensemble tchèque.

Christophe KUGENER

Source : La Dernière Heure/Les Sports