La Dernière Heure/Les Sports : Orenburg, un vrai test à l’épreuve

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Orenburg (Rus) - Castors Braine Je. 15h (heure belge) Les Castors ont voyagé de nuit pour rallier Orenburg et son équipe du top 3 russe.

Avant même d’avoir posé le pied sur le parquet du Nazehda Orenburg, ce premier déplacement européen représente une grosse dépense énergivore pour les Castors, parties lundi soir pour un voyage de 4 000 kilomètres. « Les filles sont assez fatiguées car même si on est arrivé mardi vers 12 h 15 heure locale (8 h 15 en Belgique), elles ont passé la nuit dans les avions et les aéroports », résume Patrick Muylaert qui observait ce mercredi midi un effectif au complet.

Il faudra bien ça pour vaincre l’équipe locale, savant dosage d’expérience, de puissance et de rapidité. « Le danger peut venir d’un peu partout », confirme l’assistant-coach. « Les meneuses Wheeler et Turner sont assez imprévisibles, sans oublier Raincock, Nicholls et Razheva à l’intérieur. »

La dernière nommée , aux Castors la saison dernière, a bien démarré sous ses nouvelles couleurs : Albina cumule 6,5 points et 3 rebonds de moyenne en EuroLeague, et est à 14 points, 6,4 rebonds et 1 assist dans sa compétition nationale.

La Russe s’est bien acclimatée à son nouvel environnement : « Orenburg aime bien jouer la transition offensive avec des actions qui finissent vite. Le jeu rapide avec Turner et Wheeler est l’un de leurs points forts », signale encore Patrick Muylaert.

Derrière Koursk et Ekaterinburg (qui vient de la battre deux fois de 20 unités dans le cadre de la SuperCup et lors de la seconde journée d’EuroLeague), la formation de Orenburg occupe sans conteste la troisième place du podium russe. Elle a aussi remporté l’EuroCup l’an dernier aux dépens de l’équipe de Thibaut Petit, Lattes-Montpellier.

Heureux de voir son équipe grappiller quelques places au ranking européen, Fred Dusart en veut plus. « En l’emportant face à Riga et en effectuant une bonne seconde mi-temps contre l’Eka, on a lancé un signal à ceux qui nous mettent à la seizième et dernière place du classement officieux de l’EuroLeague. »

Le Français ne rêve pas à un succès de prestige en Russie mais il veut voir des Castors coriaces. « On ne s’est pas tapé quatre jours de voyage et un vol de nuit pour faire un match moyen. »

Christophe Kugener