Castors Braine – DBC Houthalen
Samedi 20h30
L’ambiance n’est pas sereine au moment d’aborder les playoffs
Après le couac de la Coupe, Braine doit se remobiliser dans un contexte peu évident. Le club baigne dans un océan d’incertitudes lié à la prolongation des contrats (Manon Grzesinski, Merike Anderson et Celeste Trahan-Davis). Marjorie Carpreaux est encore sous contrat. Bizarrement, le club vient de signifier à Jérémy Dekoninck la fin de sa collaboration.
Le team manager a reçu dans sa boîte aux lettres son C4 et la durée de son préavis ira jusqu’à fin septembre. De qui voir venir donc… la Malinoise Kathleen Schuurmans appelée à remplacer ce clubman polyvalent.
D’ordinaire peu avare d’infos en tous genres via les réseaux sociaux, le club n’a rien communiqué à ce sujet, accentuant un peu plus un malaise qu’on trouve à plusieurs étages de la pyramide brainoise; le futur incertain des formations régionales hommes et dames n’en étant qu’un simple reflet.
Assurer la pérennité du club aux plus hauts niveaux belge et européen dépendra de l’homogénéité sur le terrain et de la sérénité dans les coulisses. Les bruits qui courent ne sont guère optimistes. Entre un staff sportif qui souhaite jouer la carte jeune, faire progresser des joueuses belges et un management qui joue la carte du marché international (représenté par une seule et unique agence), les points de vue s’échangent mais ne se comprennent pas toujours.
Braine vivote donc pour l’édition 2016-17 et vous direz – avec raison – que c’est de saison et que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. C’est oublié un peu vite les soucis chaotiques rencontrés ces derniers mois et le challenge qui attend maintenant Braine en championnat.
Christophe KUGENER
Source : La Dernière Heure/Les Sports