Il y a 9 mois environ, quelques semaines avant que son passage des Spirou Ladies aux Castors Braine ne soit acté, Chadia Samsam (17 ans) confiait à la DH : « J’ai en tout cas besoin de côtoyer le plus haut niveau pour progresser. Je veux sans cesse devenir meilleure. »
A Braine, elle côtoie le top-niveau belge. Chadia évolue dans un effectif aux côtés de huit professionnelles, d’autres espoirs comme elle et d’un staff composé d’un coach et d’une assistant-coach également pros. « Ce que je suis venue chercher c’est la formation de Fred Dusart pour pouvoir m’améliorer. Les entraînements sont très professionnels et rigoureux », émet celle qui a découvert le basket quand elle avait 4 ans. « J’ai une grande sœur et un petit frère qui jouent aussi au basket depuis tout petits comme moi », ajoute Chadia.
Etudiante au Centre Educatif Communal Secondaire La Garenne, la basketteuse ambitieuse a ses journées bien remplies : « Je suis en option basket, c’est 8 heures hebdomadaires mais je peux rarement y participer vu que j’ai entraînement tous les jours pendant mes heures d’option. » Une situation pas aisée à gérer entre études, repos, entrainements, matchs et… cours.
« Je n’ai pas d’examen en décembre mais depuis mon passage au Centre (AWBB), j’ai appris à m’organiser », constate Chadia. « Ce n’est pas évident car il y a des exigences des deux côtés et c’est vrai que le temps où je suis à l’entraînement, je ne peux pas le consacrer à l’école. Je dois donc bien m’organiser quand c’est possible. J’essaye quand même de participer au maximum au basket à l’école vu que c’est quand même mon option, même si j’en suis dispensée. »
En général, la joueuse carolorégienne s’entraîne tous les jours deux à trois heures sauf le dimanche. En octobre, si elle était juste montée au jeu face aux Kangoeroes, elle avait eu droit à 7 minutes de jeu à Lummen.
Samedi passé, pour la reprise en TDW1, elle est montée au jeu dans le money-time contre Waregem. Un apprentissage rendu plus simple par la bonne entente qui règne dans le noyau.
« On s’entend toutes très bien dans l’équipe. Les jeunes du noyau se sentent soutenues par les pros. Elles essayent au mieux de nous mettre à l’aise. »
Le coach Dusart participe aussi à cet élan collectif : « Ce que je ressens c’est qu’il met tout le monde sur le même pied avec la même rigueur. C’est ce qu’il me faut pour que j’atteigne les objectifs qui me sont fixés. Je veux progresser », promet la jeune joueuse pour qui le chemin est encore long mais la voie empruntée est déjà la bonne.
Source : La Dernière Heure/Les Sports