La Dernière Heure/Les Sports : Des Castors avec davantage d’accent belge ?

Dusart, Lisowa, Aertssens et Kapenga sont les quatre certitudes pour la saison 2020-21 chez les nouvelles championnes de Belgique.

Dans des circonstances jamais vues jusqu’alors, la nouvelle du septième titre de champion de Belgique des Castors n’aura échappé à personne. Les entraînements suspendus, les salles fermées et la saison finie, les dirigeants brainois ne chôment pas pour autant.

Il faut dans l’immédiat régler le cas des joueuses professionnelles sous contrat jusqu’au 30 avril. Ce 1,5 mois sans payement, une clause de force majeure dans un contrat, peut éventuellement être une poids dans les négociations pour une éventuelle reconduction de bail. Tandis que Siksniute est partie ce jour vers la Lituanie, les Américaines attendent un vol vers les USA. Les situations se régleront au cas par cas et entre les trois parties : le club, la joueuse et son agent.

Les arrivées confirmées des espoirs néerlandophones Tesse Kapenga (17 ans) et Kato Aertssens (19) préfigurent-elles un changement dans la politique de recrutement brabançon ? C’est possible. Le choix serait à la fois de cœur et de raison. La prolongation de contrat déjà actée de Maxuella Lisowa (19 ans dans deux mois) plaide aussi en faveur d’une politique de recrutement plus centrée sur des renforts nationaux. Et le président Platieau a promis de ne pas en rester là.

Entre l’EuroLeague et l’EuroCup, le club se tâte au sujet de sa future participation européenne. Une décision est attendue pour le mois de mai. L’argent reste le nerf de la guerre et l’exercice actuel n’a pas été évident. Même si le poids de ses entrées est relatif dans un budget global, le public a moins répondu présent cette saison et le club n’a pu compter sur les entrées de fin de saison qui représentent un pic dans la saison. Moins nombreux à la salle André Renaud, les supporters brabançons n’ont pas non plus envahi les travées du Dôme carolo en EuroLeague, c’est le moins qu’on puisse écrire.

« La location du Dôme ne nous coûte rien mais quand vous jouez l’EuroLeague, vous avez toute une série d’autres dépenses », observe le président Platieau, qui travaille sur le budget 2020-21.

Christophe Kugener

Source : La Dernière Heure/Les Sports