Nouvel électrochoc à Braine avec le limogeage de Van Meerbeeck
Envisagée sur le bout des lèvres il y a trois semaines, la succession de Jurgen Van Meerbeeck a pris une tournure définitive à la suite de la défaite mardi soir des Castors Braine en EuroLeague.
« La défaite face à Orenburg était logique car c’est une équipe fantastique. Mais après un premier quart extraordinaire de notre part, on a vu une équipe désarticulée qui avait perdu toutes ses qualités traditionnelles. Il n’y avait plus de solidarité et encore moins de cohésion », explique le président Platieau. « Or, je pense que nous avons vraiment le niveau de l’EuroLeague. Comparaison n’est pas raison, mais nous sommes battus de 5 points à Bourges la semaine passée après avoir fait trembler les Françaises en revenant à -2 et ce week-end, Bourges inflige presque 30 points d’écart à Villeneuve-d’Ascq, qui se trouve dans l’autre poule d’EuroLeague. Nous avons réellement en main tout ce qu’il faut pour atteindre cette cinquième ou sixième place qui nous permettrait d’être renversés en EuroCup ».
APRÈS AVOIR CONSULTÉ les joueuses, les dirigeants brainois ont annoncé la décision à Jurgen Van Meerbeeck hier après-midi. « Les qualités techniques et tactiques de Jurgen ne sont pas mises en cause, mais il n’y avait plus de symbiose entre le groupe et lui. Il fallait prendre une décision le plus vite possible. La déconnexion était devenue trop grande entre les parties. On a tous notre part de responsabilités par rapport à cette situation. On a pris la décision qui s’imposait car les échéances prochaines seront difficiles avec des confrontations face à Namur dimanche et Cracovie mardi prochain », a encore indiqué le président. Le successeur est loin d’être inconnu puisqu’il s’agit de Philip Mestdagh, l’entraîneur de l’équipe nationale, père de Hanne et Kim. Le Flandrien de 52 ans était du reste aux avant-postes au printemps dernier quand son nom était en concurrence avec celui de Van Meerbeeck pour le poste de coach à Braine. Le club n’a pas voulu communiquer sur les retouches que l’effectif subira. Car changement il y aura encore. Sous contrat jusqu’au 15/12, les cas d’Elin Eldebrink et Doneeka Hodges-Lewis seront analysés à tête reposée, de même que celui de la Croate Mattea Vrdoljak presque jamais alignée jusqu’ici
Christophe KUGENER