Il n’y aura pas de triplé en Coupe de Belgique pour les Castors. Hier, dans la banlieue anversoise, Braine s’est fait sonner les cloches par une opposition namuroise qui a réalisé dix dernières minutes étincelantes.
Sans réussite, perdant sa concentration et des ballons importants, Braine a laissé filer une rencontre qu’on pensait finie à 53-69 (30e). La suite, ce sera dix minutes de folie pour des Namuroises face à des Castors hésitantes.
Encore à dix points à quatre minutes de la fin, Namur réalisait l’impossible exploit au nez et à la barbe de Brainoises déconfites. « On ne peut pas perdre cette rencontre et il n’est pas normal de produire un dernier quart d’une telle facture. L’absence de Ashley Key s’est fait ressentir mais on a perdu notre basket et on a oublié de jouer sur notre tempo les dix dernières minutes », constatait, amer, le président Platieau.
Le revers tombe il est vrai au mauvais moment pour les Brabançonnes. « On savait que notre brevet d’invincibilité en Coupe et en championnat tomberait. Nous étions invaincus depuis novembre 2013. Mais on aurait apprécié qu’il tombe lors d’une rencontre avec moins d’enjeu. »
Le président n’était pas le seul déçu dans les rangs brabançons, on s’en doute. Avec 24 points (10/11 dans ses tentatives à deux points) et 12 rebonds, Celeste Trahan-Davis aurait pu être la grande dame de cette rencontre. Comme ses partenaires, l’Américaine était sonnée après la défaite : « La distribution namuroise nous crucifie en fin de match ! Et nous sommes incapables de la museler. Cette défaite doit servir d’alarme pour la suite. Ce n’est pas parce qu’on est largement devant aux trois quarts de la rencontre que la victoire nous tend les bras. On vient de prendre une bonne leçon. Il faut apprendre de cette défaite et de la façon avec laquelle elle est survenue », notait l’intérieure brainoise.
Les playoffs qui commenceront samedi prochain invitent les Brabançonnes à rapidement se remettre en question. « Il n’y a pas de secret. On doit garder la motivation et continuer à bosser. Il y a encore un prix à aller chercher… »
Christophe KUGENER
Source : La Dernière Heure/Les Sports