Si vous êtes à 90 % de vos moyens dans le championnat français, vous perdez la rencontre. »
Fred Dusart a dû être dépaysé quand il est arrivé en Belgique où la Top Division Women 1 fait davantage figure de promenade de santé que de parcours du combattant.
Issu de la Ligue féminine de basket (le championnat élite et professionnel français où il a œuvré plus d’une décennie à la formation des jeunes et au coaching pro sous les couleurs de Villeneuve d’Ascq), le Nordiste a vu les équipes se bonifier et les budgets augmenter.
Il y a cinq mois, lors de la conférence de rentrée où il était présenté à la presse belge, le coach français confiait : « Bourges, Lyon et Lattes-Montpellier, ce sont probablement les trois meilleures équipes présentées par la France en EuroLeague. La LFB est devenue le second championnat le plus attirant financièrement pour les étrangères. Cela se ressent au niveau du recrutement. C’est vraiment du haut niveau. La LFB est l’un des meilleurs championnats européens du moment. »
Une compétition qui ne sait peut-être pas rivaliser avec le rouble russe mais un championnat qui peut compter sur un très solide travail de formation.
Pas étonnant que la LFB ait attiré des Wauters et Meesseman hier, des Allemand, Delaere, Mestadgh ou Resimont aujourd’hui. Des filles désireuses de passer un cap pas loin de chez elles dans un environnement très concurrentiel.
À quatre journées de la fin de la phase classique, Bourges (3e dans la poule A), Lattes-Montpellier (2e de la poule B) et le Lyon Asvel Féminin (4e de la poule B) sont sur le point de se qualifier pour les quarts de finale de l’EuroLeague. Un signe de la force de ces formations.
C. K.
Source : La Dernière Heure/Les Sports